Dette technique : ce qui comptera demain
Je suis assis en terrasse d’un café du 11ème arrondissement avec un collègue. Déjà une heure que nous parlons travail sans voir le temps passer. Si cette discussion sur les méthodologies de gestion de projet est en train de prendre le dessus sur mon amour pour la caféine, c’est parce que j’ai une curiosité naturelle pour les sujets liés à la dette technique (concept de dette appliqué au domaine du développement logiciel) : Comment la décrypter ? Comment l’intégrer dans une réflexion globale ? Un sujet qui pose de multiples questions et dont les réponses ne sont jamais exhaustives.
M’y intéresser m’aide aujourd’hui à envisager mon travail sous des angles nouveaux et à mieux comprendre l’univers dans lequel j’évolue en tant que business developer.
Section intitulée que-dire-sur-la-detteQue dire sur la dette ?
La dette technique est une notion bien trop vague, souvent mal définie, pourtant elle fait partie intégrante d’un projet. Si je devais l’expliquer avec mes propres mots, je dirais que la dette technique représente un compromis pris sur la qualité du projet à un instant T, et que comme toute dette, si elle gonfle trop, un jour, c’est l’explosion.
Sensibiliser l’ensemble des acteurs « projet » et définir le process qui sera adopté pour la contrôler relève de la responsabilité des profils les plus seniors. En effet, l’Humain peut très rapidement se retrouver impacté : elle peut affecter les équipes clientes, les équipes supports et les meilleurs profils techniques. Mon seul conseil est le suivant : faites des analogies s’il le faut, utilisez vos meilleures cartouches, mais trouvez une solution pour passer le message, car tout va vite.
Ce qui compte dans la compréhension de cette dette technique, ce sont les échanges entre les différents acteurs internes ou externes, et la prise en compte des moments de compromis. Une fois toutes les cartes en main, il est également important de définir ce qu’il faut développer et comment bien le faire.
Sensibiliser les personnes fait partie de notre culture d’équipe et je suis certain qu’il en ait de même pour la vôtre. Si vous souhaitez apprendre à la résoudre ou tout simplement faire prendre conscience de cette notion à votre entourage, notamment aux personnes ayant une culture technique moins développée, je vous conseille de vous plonger dans la lecture de cet ouvrage.
Vous comprendrez dès les premières lignes pourquoi Bastien Jaillot a l’habitude d’être surnommé « pompier du code » : il s’intéresse à l’humain et présente les choses de manière accessible. Pour aller plus loin, vous pouvez retrouver ses conférences ici, ou tout simplement passer à JoliCode discuter avec lui, il saura vous écouter… et surtout vous conseiller.